Le grand retour de la chemise de nuit pour homme
Depuis quelques temps, le homewear connait un véritable engouement. On peut aimer cocooner dans des vêtements confortables sans pourtant vouloir traîner en jogging. Et il y a une pièce qui fait son grand retour : la chemise de nuit pour homme. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce vêtement n’est pas uniquement destiné à la gente féminine. Si aujourd’hui la chemise de nuit pour homme a pour fonction de mettre à l’aise son porteur, elle avait autrefois une autre fonction…
Les origines de la chemise de nuit
Les premières traces de la chemise de nuit remontent au XVIIIè siècle. La chemise de nuit fut inventée par des sœurs de couvent. A l’époque, ce vêtement en toile ample était connu sous le doux sobriquet de « chemise conjugale ». Elle avait pour but de masquer les parties génitales de la femme et de l’homme. Et pour ne pas empêcher la procréation, elles étaient pourvues d’une simple ouverture. Celle-ci était parfois accompagnée d’une phrase brodée autour du trou : « Dieu le veut. »
Aussi comique que cela puisse paraître, la chemise conjugale a intégré les mœurs et s’est imposée à travers les siècles. Elle a pris divers noms tels que la « chemise à ouverture parisienne » ou « chemise de la famille chrétienne »
Ce vêtement faisait partie du trousseau de mariage des jeunes mariés… Pour la petite anecdote, une femme était venue pour accoucher à l’hôpital de Caen en 1957. Elle est arrivée en portant une chemise de nuit. Elle était également accompagnée de son mari, père de ses douze enfants, qui ne l’avait jamais vue nue.
Le chemise de nuit pour homme de nos jours
Les temps changent et les mœurs aussi. Et heureusement. Aujourd’hui, on ne la porte plus pour cacher les parties génitales… La chemise de nuit pour homme a désormais une autre fonctionnalité : le confort. Et c’est devenu une alternative au traditionnel pyjama. Elle est réalisée dans différentes matières. Désormais on peut en choisir une adaptée aux saisons. En été, on va plutôt d’orienter vers une chemise en tissus léger. Aussi, son design est plus moderne et la fameuse ouverture a disparue. Cependant, certains modèles comportent des boutons et s’ouvrent à la façon d’une chemise classique.
Où trouver sa chemise de nuit pour homme ?
Il existe quelques marques comme Christian Cane qui proposent des chemises de nuit pour homme. Christian Cane est une Maison française fondée en 1936 à Roanne, dans la Loire. Elle est spécialisée dans la vente de vêtements de nuit, d’intérieur et de sous-vêtements. Elle propose également du linge de maison.
Quel modèle choisir pour l’été ?
Pour la saison estivale, on va s’orienter vers un modèle léger et à manches courtes de préférence. La chemise de nuit Christian Cane Fred, est élaboré en coton. Sa matière fera en sorte de ne pas tenir trop chaud. Elle propose une coupe confortable et moderne.
En conclusion
Aussi déroutant que cela puisse paraître, la chemise de nuit pour homme gagne du terrain dans nos armoires. En effet, il semblerait que ce soit une alternative originale au traditionnel pyjama à rayures. En effet, la chemise apporte un petit côté fun et quelque part inhabituel. Maintenant, reste à savoir si vous êtes prêt à l’adopter.
La chemise de nuit revient en force aussi bien pour les femmes que les hommes. Le cocooning est prisé surtout depuis le confinement. La chemise de nuit pour hommes n’a jamais complètement disparu, elle a toujours servi en Europe du Nord contre les froides nuits d’hiver. En Allemagne, 6 % des hommes de tous âges dorment en chemise de nuit. Les chiffres doivent être pareils en Scandinavie. Ici aux Pays-Bas, de +en+ d’hommes dorment en chemise de nuit, parce qu’on éteint le chauffage la nuit pour économiser l’énergie et par romantisme. Traditionnellement, on enfile aussi une chemise de nuit après avoir été au sauna, et cette tradition revit.
Perso, je dors toujours en chemise de nuit sauf l’été. mais je n’aime pas les modèles modernes. Je ne porte que des modèles avec des boutons et un col. J’en ai beaucoup plusieurs achetées sur des sites de vente internationaux, et j’en ai fait faire de plus longues par une couturière. Aucune des personnes que j’ai mises au courant n’ont trouvé mon choix bizarre, tolérance typique néerlandaise…